Un fer à cheval superstition

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Le fer à cheval fait partie des symboles de protection les plus anciens! Source de bons présages, il tient sa réputation positive de deux caractéristiques:

sa matière, le fer, censée repousser les esprits malveillants,
sa forme en croissant de lune, porte-bonheur romain appelé lunule.

Il est vrai que le fer à cheval portait la chance mais il faut y croire, surtout à notre époque où le fer est un produit industriel. C’est justement la production en masse qui est responsable du fait que le fer aujourd’hui a perdu sa force magique.

La chance d’un fer à cheval sont à chercher dans le fait que le fer réunit la force du feu et de la terre. Le fer était considéré d’avoir des pouvoirs magique et le forgeron avec son savoir de travailler ce matériel magique était simplement un magicien. Un fait qui n’est pas si faux, en regardant les travaux qu’il fait même aujourd’hui.

Un peu d'histoire

Avant l'ère chrétienne, en Asie Centrale, berceau de la domestication du cheval, au Moyen-Orient ou en Egypte, l'ancêtre de la ferrure à clous (hipposandale) se fixait par un système de lanière.
Elle fut utilisée occasionnellement pour protéger le pied du cheval d'une blessure, ou pour mieux assurer la marche en terrain difficile et particulièrement sur les routes pavées construites par les romains...

Le fer à cheval, à proprement parler, s'inscrit dans une histoire séculaire remontant seulement au IXè siecle de notre ère.

Son usage se répandit lentement dans le monde.

Sept siècle plus tard, on découvrit les premières traces sur l'art de la maréchalerie et la manière de bien ferrer les chevaux dans Le traité de la manière de bien emboucher, manier et ferrer les chevaux de César Fiaschi.
Le fer clouté naissait.

De nos jours, on a pris l'habitude de ferrer le cheval domestique, soumis à des contraintes de travail : porter un cavalier, se déplacer sur des sols abrasifs comme le sable, le goudron, etc...

Le fer, dans le folklore celte, est un métal bénéfique qui éloigne les mauvais génies.
Au Moyen Age, un fer à cheval trouvé sur la route pouvait être rapporté et vendu à n'importe quel forgeron ou maréchal-ferrant

Une des origines du mythe de cet objet porte-bonheur provient d’une ancienne légende romaine.

Selon cette légende, pour prouver sa grande richesse, l’empereur Néron commandait à ses forgerons de pourvoir ses chevaux de fer en or.

Les méthodes de pose n’étaient cependant pas les meilleures et les chevaux perdaient souvent leurs fers.

C’est alors que des paysans miséreux trouvaient par hasard ces fers à cheval et faisaient fortune. Trouver un fer à cheval faisait du découvreur un véritable chanceux.

Les croyances

Un fer à cheval au dessus d’une porte :

Un homme demandait à St Dunstan (maréchal ferrant, forgeron devenu archevêque de Canterbury au Xe siècle vers 959), de lui ferrer ses pieds fourchus. Dunstan reconnut Satan, et rendit alors l'opération si douloureuse qu'il put lui arracher le serment solennel de ne jamais pénétrer dans les maisons dont la porte d'entrée est surmontée d'un fer à cheval.

Même histoire autre version

Pour bien fixer les fers, le maréchal ferrant, Dunstan, les a chauffé dans le feu et il les fixa bien rougeoyant sur les pieds du diable.

Le diable hurlait à mort et quand le Dunstan enfonçait les clous, le diable tomba dans les pommes. Après être réveillé, il demanda au maréchal ferrant d’enlever les fers, tellement il avait mal, ce que le brave Dunstan fut.

A partir de ce moment, le diable tombe dans les pommes dès qu’il voit un fer à cheval et il évite à tous prix de s’en approcher.

Un fer à cheval accroché au-dessus d'une porte est, depuis le Moyen Age, une façon d'éloigner le malheur de sa maison.
De même, le fer à cheval ne doit surtout pas être accroché avec les éponges (extrémités) vers le bas, sinon le bonheur "tombera" !

Propriétés du fer à cheval

Protection magique et puissante. Repousse les mauvaises influences et les personnes malveillantes.
Favorise les rentrées d’argent, les promotions, l’évolution des personnes et des projets en général.
En pendentif, le fer à cheval représente un excellent protecteur contre le mauvais oeil en général.
- Aux Etats- Unis, il est même censé chasser les fantômes, alors que l’Angleterre lui prête le pouvoir d’éviter les cauchemars.
- Pour augmenter sa puissance, certains superstitieux n’hésitent pas à l’associer avec d’autres porte-bonheur : trèfle à 4 feuilles, oeil bleu (Turquie) etc.
- Cette pratique était d’ailleurs classique au Moyen-âge, où l’on conjuguait souvent les vertus des objets et symboles magiques.

Pour porter bonheur, le fer à cheval doit être trouvé sur la route (plus il a de clous, plus la chance sera grande)
C’est avec 7 clous que le fer à cheval se fixe sur le sabot, pour cela le fer avait depuis toujours 7 trous. Le chiffre 7 est un chiffre important depuis toujours.

Le cycle de la vie humaine se divise en sept périodes, l’astrologie était pendant des siècles basée sur 7 planètes dans l’univers, l’église parle de 7 péchés mortels, le septième enfant d’une famille est un enfant avec des pouvoirs spéciaux, nous avons 7 jours par semaine, suivant la lune qui change ses phases tous les 7 jours et notre corps change tous les 7 ans, même si nous ne voulons pas l’admettre.

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